Ni père ni mère !

Publié le par Yves-André Samère

Attendu que je tiens la Bible, et particulièrement l’Ancien Testament, pour un recueil de sombres imbécillités, il m’arrive d’en relire de temps en temps quelques passages, histoire de rire un peu. C’est ainsi qu’aujourd’hui, je me suis diverti à relire le premier chapitre de ce recueil, le premier de la Genèse (il y en a cinquante dans la version courante). Naturellement, j’ai déjà lu la Bible en entier, ce qui m’a pris trois ans si mes souvenirs sont bons, mais on n’a pas tous les jours l’occasion de se fendre la pipe.

Dès le début, dans le verset 1.3, Yahweh, alias Dieu, décide de créer la lumière, mais cet étourdi n’a pas pensé à créer l’indispensable : la source de lumière. Il a oublié le Soleil ! On ne saurait penser à tout. Mais quoi, moi aussi, il m’arrive d’être distrait et d’oublier mes clés à l’intérieur de mon appartement, ce qui me condamne à faire appel à un serrurier. Mais passons.

Puis il crée l’Homme et la Femme, et leur attribue le rôle qu’ils doivent jouer au sein du jardin d’Eden. Il crée donc l’Homme et la Femme au verset 1.27, en oubliant de leur prescrire ce qu’ils ne devront pas faire, et vous devinez quoi : manger les fruits de l’Arbre de la Connaissance, ce qui va provoquer une catastrophe à laquelle il n’a pas encore songé, ce à quoi il ne pensera qu’au verset 2.17 : ne pas manger les fruits dudit arbre, allez donc savoir pourquoi.

Et c’est au verset 2.24 qu’il pense enfin au plus important, le détail que nul n’aurait omis : préciser que « l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme ». Mais qui sont ce père et cette mère, puisque, à ce stade, les deux seuls humains vivants sont justement l’homme et la femme qu’il vient de créer ?

Vous allez m’objecter que c’est un détail, mais quoi, ce sera dans la nature humaine que de laisser tomber ses parents dès que c’est devenu possible...

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

C
Je ne sais pas qui a pu écrire de telles bouffonnerie , et dans un but précis ; avaient ils la prescience de l'incidence qu' auraient et qu' ont toujours ,voire de plus en plus ; grâce ou plutôt a cause des réseaux , les jeunes adorent que ce qui est dingue et idiot ;
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