Détester Macron le lâche, à juste titre
Je pense l’avoir déjà écrit, j’ai détesté Macron le jour où il s’est cru autorisé à infliger une leçon de morale à un très jeune garçon qui avait eu l’audace, en public, de l’appeler « Manu ». Quel sacrilège ! Ce jour-là, j’ai su qu’humilier coram populo un jeune garçon sous prétexte que ce dernier avait eu le culot d’oser un salut trop familier, salut qui n’avait aucune incidence particulière, ne pouvait que trahir un homme s’estimant supérieur à l’ensemble de la population.
Et le pire a été le suivant : Macron a fait publier le compte-rendu de sa sanction sur le site Internet de l’Élysée, façon brutale et autoritaire de montrer tout ce qui le séparait d’un interlocuteur inférieur.
Je hais ce genre de mépris, qui prouvait bien que le chef de l’État se considérait comme étant plus haut placé que n’importe quel autre Français que lui-même.
De Gaulle en personne, dont le passé le justifiait de vouloir dominer son entourage, était poli et ne brutalisait pas ses interlocuteurs.