Contre Sartre et Guevara
Si vous lisez de temps en temps mes petits écrits (à ce jour, il en existe 10 131, oui, dix mille cent trente-et-un, je ne plaisante pas), vous savez sans doute que je hais Ernesto Guevara, dit « Le Che » , et que j’ai le plus complet mépris pour Jean-Paul Sartre, que je tiens pour un parfait imbécile.
Le premier était un fou sanglant, qui avait fait fusiller un garçon de quatorze ans ayant volé du pain parce qu’il mourait de faim, qui ruina son pays d’adoption, La Havane, au point que Castro l’expédia vite fait dans un autre pays afin de ne plus le revoir, et qui s’illustra par cette tirade aux Nations Unies le 11 décembre 1964 : « Nous avons fusillé, nous fusillons et nous continuerons de fusiller tant qu’il le faudra. Notre lutte est une lutte à mort ». Le second, d’ailleurs méprisé par le premier, déclara en 1967, après sa mort : « Je pense, en effet, que cet homme n’a pas été seulement un intellectuel, mais l’homme le plus complet de son époque. Il a été le combattant, le théoricien qui a su extraire de son combat, de la lutte elle-même, de sa propre expérience, la théorie pour mettre en application cette lutte ».
Ces deux sous-développés mentaux sont à ce jour restés des idoles, beaucoup trop admirés en France, où l’on ignore à peu près tout de ce qu’ils disaient et pensaient. Jeunes gens, brûlez donc les Tee-shirts à l’effigie du premier que vous collectionnez par sottise, et flanquez à la poubelle les écrits du second !