Fichez la paix à Bilal !

Je ne suis pas à proprement parler un admirateur de Bilal Hassani, mais surtout, les chanteurs me cassent les pieds, et je n’en écoute aucun. Quelque part, j’avais écrit que depuis la mort de Brassens, de Brel et de Charles Trénet, la semi-retraite de Thomas Fersen (il a doublé le cap des soixante ans) et le long silence de quelques autres dont le nom m’échappe, il n’y a aucun intérêt à se mettre à l’écoute de leurs œuvres plus ou moins indispensables.

Mais Bilal est sympathique, et lui reprocher d’être arabe et homosexuel est une infamie majeure : à qui fait-il du tort ? Il ne gêne personne, et on est libre de l’écouter ou pas. Si on ne l’apprécie pas, pourquoi se déranger en allant l’entendre ? C’est du masochisme !

Que des crétins en foule aient voulu l’empêcher de chanter dans une ancienne église qui n’est plus utilisée depuis… cinq cents ans et davantage, est une imbécillité moyenageuse, et les crétins en question, avides de censure sans aucune justification, devraient se voir appliquer un petit séjour en prison pour un bon moment. Que, par ailleurs, les très nombreux policiers, mis dans les rues par Môssieur Macron afin de réprimer les mécontents, envisagent de se croiser les bras, cela devrait leur inspirer quelques réflexions.