Pour Gaillot, contre Jean-Paul II, ignoble saligaud

Publié le par Yves-André Samère

Il y a quatre jours, Jacques Gaillot, naguère évêque, très proche du peuple, qui n’avait pas hésité à militer en faveur du préservatif et combattant obstiné du sida, est mort. Il avait été un homme de tous les combats, défendant notamment la cause des divorcés, des homosexuels et des immigrés au sein de l'Église.

Le pape Jean-Paul II, dont le nom était Wojtyła (prononcer « Voïtéoua »), ignoble saligaud qui, durant son court pontificat, a fabriqué plus de prêtres de droite que durant les cinq siècles qui l’avaient précédé, avait ôté à Gaillot, pour tenter de le faire taire, son poste d’évêque, et l’avait nommé, dans la même fonction, au diocèse imaginaire de Parténia, disparu depuis… le sixième siècle !

Et, lorsque Mehmet Ali Agça, militant d’extrême droite, tenta de le flinguer en 1981, au milieu de la foule massée sur la Place Saint-Pierre quoique sans parvenir à lui ôter la vie, le pape se paya sa tête en allant lui rendre visite dans sa prison, mais sans demander sa libération ! Cette libération a cependant été réalisée le mois de janvier dernier, après trente ans de taule.

À toutes ces ignominies, Wojtyła va rajouter la protection spéciale dont il fera bénéficier l’archevêque Bernard Law, évêque de Boston qui, durant trente ans, a couvert plus de quatre-vingts prêtres de son diocèse, ayant abusé de plusieurs centaines d’enfants. Il le protège en l’invitant à venir se réfugier au Vatican ! Law était désormais couvert par l’immunité diplomatique. Scandale mondial... Les copains et les coquins, il n’y en a pas qu’en France.

Un comble, suprême hypocrisie ecclésiastique.

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