1. Quand Barbarin parlait pour ne rien dire

Publié le par Yves-André Samère

Voici une bonne excuse trouvée par le cardinal Barbarin, à propos des viols de jeunes garçons par des centaines de prêtres catholiques de France et d’ailleurs.

Barbarin a été brièvement curé de Bry-sur-Marne, avant d’être nommé évêque de Moulins le 1er octobre 1998. Le 6 mars 2020, le pape actuel accepte sa renonciation à ce poste le 16 juillet 2002. Il est alors nommé archevêque de Lyon et primat des Gaules, puis créé cardinal par le pape Jean-Paul II, le 21 octobre 2003. Mais le pape actuel, sottement surnommé François, accepte sa renonciation au poste d’archevêque de Lyon, car Barbarin était mouillé jusqu’aux oreilles par la protection qu’il accordait aux prêtres violeurs qu’il avait sous sa protection. Et lui-même aurait commis un crime identique sur des garçons. Or le prêtre qui a dénoncé ses activités, et qui avait demandé sa révocation, a été exilé et privé de ses fonctions.

Barbarin est d’abord condamné à six mois de prison avec sursis, en première instance, en 2019, mais comme il avait refusé de répondre aux interrogations du tribunal, et que la loi stipule qu’il n’était « pas obligé » de dénoncer les violeurs dont il avait connaissance, il voit sa condamnation « réformée » en janvier 2020 par la Cour d’appel de Lyon, réforme confirmée par la Cour de cassation l’année suivante. Il a fini par se retirer en Bretagne...

Voici une de ses déclarations, filmée par la télévision avant le procès : « La majorité des faits, GRÂCE À DIEU, sont prescrits ». Ainsi, Barbarin incluait Dieu dans la responsabilité de ses collègues criminels.

Hosanna !

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