La « plus belle avenue du monde »

Publié le par Yves-André Samère

Paris n’est pas une ville très propre, les touristes s’en plaignent assez – les Parisiens aussi, mais personne ne les écoute, surtout pas à la mairie. Certes, dans les quartiers réservés aux pauvres, c’est normal, mais on s’attendrait que quelques quartiers privilégiés, du moins, échappent à la flétrissure. Par exemple les Champs-Élysées. Eh bien non ! La plus belle avenue du monde, qu’y disaient, n’est pas épargnée.

Cet après-midi, sur plus d’un kilomètre entre l’Arc de Triomphe et le Rond-Point, donc sur l’avenue elle-même, j’ai marché en froissant entre mes doigts les papiers d’emballage des petits pains au chocolat que j’avais achetés pour me restaurer à la sortie d’un cinéma. Je cherchais en fait une poubelle pour m’en débarrasser, et n’en ai pas trouvé une seule ! Eh oui, il n’existe aucune corbeille à papiers sur les Champs-Élysées. C’est sans doute ce détail qui en fait la « plus belle avenue du monde ». Logique, s’il n’y a pas de poubelle, c’est que tout est nickel.

Moyennant quoi, les trottoirs sont jonchés de tickets de métro périmés, de mouchoirs en papier, de mégots, de fruits écrasés, de tout ce que vous pouvez imaginer. Je n’ai pas vu de préservatifs usagés ni de rats crevés, mais ça ne saurait tarder.

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