Éoliennes non polluantes ?
Vous aimez collectionner les effets pervers ? Moi, j’adore, et je vous en propose un.
Les gens qui cultivent les idées simples croient souvent que les éoliennes offrent un bon moyen d’obtenir de l’énergie propre, puisque le seul carburant qu’elles utilisent est le vent, qui est naturellement gratuit.
Erreur !
L’énergie est certes gratuite si l’on veut bien oublier le coût pharamineux de la construction et de l’entretien des éoliennes, mais sa production n’est pas exempte de pollution. Et je ne parle pas seulement de la pollution esthétique (les éoliennes sont moches) ou auditive (elles sont bruyantes : impossible de construire des maisons d’habitation près d’un parc d’éoliennes, l’endroit serait inhabitable). Non, il s’agit bel et bien de pollution chimique. Suivez le guide.
Le vent souffle quand il veut, s’arrête quand ça lui chante. Donc l’énergie électrique qu’il permet de fabriquer n’est pas d’un débit constant : ce débit peut très bien tomber à zéro ! Par conséquent, il faut réguler la production, en doublant le parc d’éoliennes par des centrales qu’on peut mettre en marche et arrêter à volonté, et rapidement – puisque l’électricité ne peut pas être stockée. Quel type de centrales ? Nucléaires ? Pas question, ces machins-là ne peuvent pas être arrêtés, on peut tout au plus les ralentir quand on veut les entretenir. De sorte que les centrales de secours destinées à doubler les éoliennes ne peuvent fonctionner qu’au gaz ou au charbon ! Des combustibles hyper-polluants, comme chacun le sait.
Ainsi, construire des éoliennes, c’est, indirectement, faire grimper le taux de CO2 dans l’atmosphère.
En voilà un beau, d’effet pervers !