Un prix Nobel qui l’arrange
On savait déjà qu’Al Gore, vice-président des États-Unis et conférencier en écologie, ne se produisait pas en public pour des queues de cerise ; que, par exemple, pour chaque invitation à parler en public, il exigeait trois billets d’avion en première classe pour lui et ses deux principaux collaborateurs – en plus de l’hébergement et d’un salaire royal.
Le prix Nobel qu’on vient de lui attribuer l’a incité à augmenter ses tarifs. Selon « Le Canard enchaîné » du mercredi 24 octobre 2007, son cachet, revu à la hausse, est désormais de 100 000 euros pour une conférence.
Petit rappel : le président des États-Unis reçoit un salaire annuel de 342 495 euros (donnée d’août 2005). S’il était encore vice-président, Al Gore toucherait annuellement... 173 489 euros ! Une misère...
On comprend qu’il n’ait pas insisté pour faire plus longtemps de la politique.