Concurrence ?

La concurrence, c’est très bien dans le domaine du commerce libre : là, le client, qui peut décider s’il achètera ou pas, a le choix. Mais pas pour remplacer un service public, indispensable à l’ensemble des citoyens.

Il est notoire que, chaque fois qu’on a remplacé un service public par une entreprise privée, les prix ont augmenté... et il n’est pas certain que le service ait été amélioré. L’exemple le plus flagrant est celui de l’eau. Ainsi, à Paris, la distribution de l’eau, autrefois municipale, est maintenant confiée à deux compagnies privées... et les tarifs se sont envolés.

Nous avons encore un service de distribution de gaz et d’électricité presque public (Sarkozy a balayé ces vieilles lunes, et l’État ne possède plus que 34 % du capital de l’ex-EDF-GDF, contre 70 % auparavant). On peut donc s’attendre à voir un jour chez nous ce qu’on a vu à New York, ville qui a connu trois coupures majeures d’électricité en quatre ans ; ou à Rome, à Stockholm, à Copenhague, qui toutes ont subi des pannes importantes ; ainsi qu’à Barcelone en juillet de cette année.

Prochaine victime, la Poste. Pour l’hôpital, on attendra encore un peu, mais patience, on y viendra.