Des coups de debbouze qui se perdent
Je n’avais jamais vu le sketch vomitif que l’ex-humoriste Dieudonné avait joué sur le plateau de France 3 (On ne peut pas plaire à tout le monde, produit par Marc-Olivier Fogiel), et dans lequel il assimilait les Israéliens aux nazis.
Hier soir, dans une émission remarquable de la même chaîne, Comme un Juif en France, cette séquence est repassée sous forme d’extraits, et c’était éloquent. On y voyait Dieudonné faire son sketch, puis la totalité du public se levant pour l’applaudir, ce qui en dit long sur la docilité rampante de ce genre d’assistance. Parmi les invités riant aux éclats, le couple Shirley et Dino, et naturellement le producteur-présentateur, Fogiel. Et, cerise sur le gâteau, Djamel Debbouze, qui a serré Dieudonné dans ses bras et l’a embrassé.
Je n’ai jamais aimé Djamel Debbouze, sa tchatche ne me fait pas rire, et ses blagues sont pour moi de bas étage, en dépit de l’avis contraire de la plupart des gens que je connais, qui le trouvent « génial ». Aujourd’hui, j’ai une bonne raison de le mépriser.
NB : au sujet du titre de cette notule, en arabe, debbouze signifie bâton.