Rire de la pub

Publié le par Yves-André Samère

Se moquer des chaînes de télé ou de la pub ? C’est possible... à condition que ça leur rapporte de l’argent.

Le phénomène n’est pas nouveau, il existait déjà en 1950. Cette année-là, un film de Jean Boyer, Nous irons à Paris, montrait les tribulations d’un groupe de joyeux drilles qui avaient monté une radio-pirate et la trimbalaient clandestinement de village en village. Parmi eux, un jeune gars, joué par Philippe Lemaire, en voulait beaucoup au père de sa petite amie, un industriel qui fabriquait une gaine de marque Lotus – le papier hygiénique n’avait pas encore annexé le nom. Et pour embêter ce monsieur, il passait sur sa radio des slogans vengeurs, du type « La gaine Lotus, la gaine qui écrase le plexus », ou « La gaine Lotus, la gaine la plus chère qui boursoufle les chairs ». L’industriel était donc furieux, jusqu’au jour où une réconciliation eut lieu. Fin des slogans vengeurs. Mais le fabricant de gaines, au bout de quelque temps, exigea qu’on recommence à le dénigrer sur les ondes : on ne parlait plus de sa gaine, et les ventes s’étaient effondrées !

C’est pareil pour les hommes politiques : « Le Canard » ne dit plus de mal de moi, geignent-ils ! Pourquoi ? Qu’est-ce que je lui ai fait ?

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