Justice islamique

Publié le par Yves-André Samère

Pour faire honneur à l’espèce humaine, il n’y a pas que la Libye.

2006. Al-Qatif, en Arabie Saoudite. Seuls dans une voiture, une fille de 19 ans, chiite, et un ami qui n’est pas de sa famille. En droit islamique, c’est une khilwa (une infraction). Un groupe de sunnites les prennent à partie, et, sous la menace d’un couteau, la fille est violée par sept hommes.

Octobre 2006, procès. Les violeurs sont condamnés à la flagellation, et à des peines de prison entre un et cinq ans. Comme, en fait, la loi prévoit la mort en cas de viol, les juges expliquent leur indulgence : si la fille n’avait pas été en compagnie d’un étranger à sa famille, LE VIOL N’AURAIT PAS EU LIEU. C’est donc elle la véritable coupable, et elle est... condamnée à 90 coups de fouet pour « fréquentation illégale » (je cite, évidemment).

Second procès en 2007. La peine des violeurs est alourdie : de deux à neuf ans de prison. Mais celle de la fille également : six mois de prison et 200 coups de fouet. Le tribunal a estimé qu’elle avait « envenimé la situation »...

Tirez-en la conclusion que vous voulez.

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