Postaccio

Publié le par Yves-André Samère

Le bureau de poste de mon quartier a rouvert la semaine dernière. Il n’était fermé QUE depuis la mi-décembre 2006, pour « rénovation ». Treize mois de fermeture pour retaper une petite centaine de mètres carrés, l’année 2007 tout entière s’est donc écoulée sans bureau de poste pour les habitants de la rue Saint-Denis et les rues voisines. Efficacité avant tout.

À propos, vous avez dû voir la nouvelle publicité pour ce « produit financier », comme ils disent, lancé par la Poste. Vivaccio, l’ont-ils baptisé. Admirable ! Personne ne parle l’italien, à la Poste ? Ce mot, ici, est  censé signifier « Je subsiste » ou « Je vivote ». Mais chacun sait, s’il a un peu étudié l’italien, que le suffixe -accio est péjoratif : souvenez-vous de Lorenzaccio (« ce salopard de Laurent »)

Enthousiasmant. Ils sont toujours bien, à la Poste. D’un seul coup, ils font fuir tous leurs clients d’origine italienne...

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