Carla-Antoine Bruni-Doinel

Publié le par Yves-André Samère

Il y a quelques jours, j’ai rapporté cette plainte en justice que le très effacé couple élyséen avait formulée, pour avoir figuré dans une publicité de la compagnie aérienne Ryanair. Et, comme tout le monde, je me gaussais des prétentions comiques du mannequin aphone, qui réclamait seulement 500 000 euros de dommages et intérêts.

Il s’avère que, le 5 février, la belle (mais pas bête) a obtenu... 60 000 euros, même pas le huitième de ce qu’elle exigeait (je n’ai pas dit « espérait »). Certes, elle les a reversés aux Restos du Cœur, il ne faut donc pas désespérer. Néanmoins, cela me rappelle un dialogue dans Les quatre cents coups, le film de François Truffaut : Antoine Doinel, 13 ans, demande des sous à son père, pour payer la cantine, dit-il. Il désire 1000 francs (des anciens francs). Réponse du père, que je cite de mémoire mais que je crois exacte : « Si tu demandes mille francs, c’est que tu en espères cinq cents, donc tu as besoin de trois cents. Tiens, voilà cent balles ! ».

Le président du tribunal avait dû voir le film récemment.

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