Sous X...
Il faut toujours en revenir à Pierre Desproges. Au Tribunal des Flagrants Délires, il avait énoncé cette observation définitive : « Nous vivons une époque où l’on a résolu tous les problèmes en appelant un chat “un chien” ».
Et, en effet, du facteur rebaptisé préposé à la femme de ménage promue technicienne de surface, en passant par le chef du personnel anobli en directeur des ressources humaines (une appellation particulièrement faux cul), c’est fou le nombre de problèmes résolus ! Les enjoliveurs ont de l’avenir.
Vous avez remarqué la dernière trouvaille ? Il n’y a plus de lettres anonymes (ou de coups de téléphone anonymes). Désormais, on doit dire « témoignage sous X ».
Tiens tiens... L’auteur de cette expression remarquable d’inventivité semble trahir sa cause en douce, il compare la délation à un film porno !