Présomption d’innocence

Publié le par Yves-André Samère

Dès lors qu’un prévenu a été condamné, même avec sursis, et même s’il a fait appel, il n’y a plus de « présomption d’innocence » : un condamné est un condamné, qu’il aille en prison ou pas.

Le présentateur de télévision Patrick Poivre d’Arvor avait ainsi porté plainte contre Philippe Meyer, journaliste, écrivain... et chanteur, qui s’était étonné dans « Le Point » que Poivre reste au journal de TF1 après sa condamnation à 15 mois de prison avec sursis et 200 000 francs d’amende pour recel d’abus de biens sociaux dans l’affaire Botton.

Poivre a été débouté : sa condamnation était bien réelle, sa culpabilité, établie – et non pas « présumée ». On pouvait donc l’évoquer publiquement sans qu’il puisse s’en plaindre.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

D
Au moins quelqu'un en a fait son beurre : l'avocat de PPDA, qui savait parfaitement qu'il ne pourrait pas gagner...
Répondre
Y
<br /> Comme chantaient les Frères Jacques : « Faut bien qu’ces gens bouffent » !<br /> <br /> <br />