Le dernier journal de PPD
Même si, à l’instar d’un tenancier de bloc-notes qu’on ne nommera pas ici pour éviter de froisser sa modestie, vous ne regardez jamais les journaux télévisés, vous n’avez cepandant pas manqué de regarder hier soir sur TF1 le dernier journal présenté par PPD, vu l’importance planétaire de l’évènement. Et vous vous êtes régalé, pour trois raisons : la prétention himalayesque du présentateur, sa mesquinerie, et son flagrant manque de mémoire.
La prétention de Poivre éclatait dans le récapitulatif de fin, qui le montrait affrontant les grands de ce monde et leur adressant au passage un coup de patte : pas obséquieux pour un kopeck, le Poivre, le petit qui n’a pas peur des grands. Dommage, les trois premiers présidents de la République française manquaient à l’appel, il n’a pas eu l’occasion de les rencontrer. Avouez que ça aurait eu de la gueule, un Poivre se payant la binette de De Gaulle !
La mesquinerie du martyr déboulonné n’a échappé à personne, lorsqu’il a nommé son remplaçant habituel pour la période des vacances, Harry Roselmack, mais a passé sous silence le nom de sa remplaçante permanente, Laurence Ferrari. Il est vrai que Poivre ne se déplace qu’en scooter. Les Ferrari, il est contre...
Enfin, dans le diaporama final, Fidel Castro avait été oublié. Une erreur du monteur, sans doute.
Ce matin, la France est en deuil.