Deux bonnes pommes

Publié le par Yves-André Samère

Pourquoi entend-on si souvent dire qu’Ève a fait croquer la pomme à son époux Adam ? La Bible, pourtant, ne souffle mot sur la nature du fruit de la connaissance du Bien et du Mal.

Il semble que cela vienne d’un jeu de mot. En effet, en latin, le mot malus désigne à la fois le mal et un pommier. Et comme l’acte initié par Ève a valu au premier couple – ces deux poires – pas mal de pépins (!), il était tentant de confondre les deux traductions.

Encore fallait-il connaître le latin. Les prêtres sont donc les premiers suspects de cette confusion. Et comme ce n’est pas le seul coup de pouce qu’ils ont donné aux textes bibliques...

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

D
En fait, on pense que c'étaient des figues. Qui sont d'ailleurs excellentes actuellement, dans le figuier derrière chez moi.
Répondre
Y
<br /> On pense que c’était des figues, mais sans la moindre justification. Le texte biblique dit simplement « le fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin » (Genèse III, 3), et que ces fruits étaient<br /> « bons à manger, agréables à regarder et précieux pour ouvrir l’intelligence » (Genèse III, 6). Ni pomme ni figue dans tout ça.<br /> <br /> <br />