Mentez, il en restera toujours quelque chose

Publié le par Yves-André Samère

Le petit Nicolas Rey, qui grenouille dans les médias et passe pour un écrivain sur deux cents mètres du boulevard Saint-Germain, entre le Carrefour de l’Odéon et le Café de Flore, a déclaré aujourd’hui sur France Inter : « Cet été, je me suis tapé [la lecture de] quatre cents livres ».

Ben voyons. Attendu que l’été 2008 n’a que soixante-douze jours derrière lui, cela donnerait plus de cinq livres par jour. Seul un gogo ou un novice qui ne lit jamais peut avaler un pareil bobard.

Il a peut-être VU quatre cents livres dans les vitrines des librairies. Il en a peut-être reçu quelques dizaines en service de presse. Pour ce qui est de les avoir lus, tapotons-nous le menton, c’est strictement impossible. Mais la vantardise, ça paie toujours.

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