Faute de calculateur, ce fut un danseur qui l’obtint
Pour satisfaire les écologistes (on ne dit pas que c’est répréhensible, mais il ne faut pas le faire à n’importe quel prix), l’État a imposé à EDF d’acheter le courant électrique produit par des entrepreneurs indépendants, et il en a même fixé le prix : 8,2 centimes d’euros par kilowatt-heure, comme je l’ai rappelé le 27 février dernier.
Or nul, chez les décideurs étatiques, ne semble s’être posé une question essentielle : avons-nous besoin d’électricité supplémentaire ? La réponse est clairement négative. Non seulement nous ne manquons pas de courant électrique, mais nous en avons en excédent – que nous devons vendre à l’étranger, puisque l’électricité ne peut pas se stocker. Et, sans surprise, nous la vendons à un prix inférieur.
Si le bilan électrique est positif, le bilan financier est par conséquent négatif. Ce doit être ce qu’on appelle « la bonne gouvernance »...