Les « licenciés » de Total

Publié le par Yves-André Samère

Les précisions ne nuisent pas. Les fameux 555 « emplois supprimés » par Total, qui ne seront PAS des licenciements, auront lieu sur deux sites : à Gonfreville, près du Havre (où la raffinerie va passer de l’essence au diesel, parce que ce type de moteur gagne du terrain, et qu’on a moins besoin d’essence, au profit du gazole) ; et à Carling, en Moselle (où l’usine, qui fabriquait des matières plastiques, va désormais fabriquer des panneaux solaires).

Or ce projet, qui sera cofinancé par GDF-Suez, va engendrer mille emplois supplémentaires ! Financement : un milliard d’euros.

Rappelons aux virtuoses de la mauvaise foi que Total, chaque année, investit déjà cette somme en France, embauchant ainsi en CDI 2500 jeunes, et accueillant 1800 stagiaires. À supposer, donc, que les 555 « sacrifiés sur l’autel de l’actionnariat » soient réellement licenciés, le bilan resterait positif. Mais, on l’a vu, ils ne sont justement pas licenciés.

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