En Turquie, bientôt un « suicide » en prison ?
Vous vous souvenez de ce Turc, Ali Agça, qui avait flingué Jean-Paul II le 13 mai 1981 ? Le pape en avait réchappé, puis il était allé voir son agresseur dans sa prison, et on raconte qu’il lui avait pardonné. Ben oui, en tant que pape et prosélyte du pardon, il ne pouvait tout de même pas lui casser la figure...
Comme je suis certain que vous avez envie d’avoir de ses nouvelles (d’Ali, pas de Jean-Paul II, qui doit être assis à la droite de Dieu à l’heure actuelle), sachez qu’il est toujours en prison dans son pays natal ; lequel pays n’a donc pas fait le coup des « faux époux Turenge », les célèbres saboteurs du « Rainbow Warrior » de Greenpeace, que la France avait libérés en douce après les avoir récupérés en Nouvelle-Zélande sur la promesse qu’ils accompliraient leur peine en France (tous des sauvages, ces Turcs, Sarkozy a raison de ne pas vouloir d’eux en Europe).
Bref, non seulement Ali Agça est en taule depuis bientôt vingt-huit ans, ce qui est beaucoup pour avoir voulu rapprocher un saint homme de Son Créateur, mais on apprend qu’il a décidé, « depuis le 13 mai 2007, d’abjurer la foi musulmane et de devenir un fidèle de l’Église catholique romaine » !
C’est vachement crédible. Surtout si l’on considère que, d’une part, l’islam est la seule religion qui punisse de mort l’apostasie, c’est-à-dire le changement de religion (à son détriment, n’allez pas comprendre de travers), et, d’autre part, que la Turquie est un pays musulman. Il en a marre de vivre, Ali ?