Hees (pris sur le fait)

Publié le par Yves-André Samère

Vendredi 15 mai. France Inter reçoit le matin le journaliste Edwy Plenel, venu taper un peu sur Sarkozy, comme tout le monde, c’est bien naturel. Et voilà que se pointe dans le studio le tout nouveau président de Radio France, en poste depuis seulement trois jours, Jean-Luc Hees, à qui nul n’avait rien demandé, mais à qui nul n’oserait refuser la parole. Il est comme ça, Jean-Luc, il ne peut pas voir un micro sans se précipiter dessus. Certes, certes, il avait bien promis, le 7  avril, devant le CSA, qu’il n’interviendrait jamais au micro, mais on sait ce que c’est. Il avait bien affirmé au CSA « Philippe Val est mon ami, mais l’amitié est un mauvais critère pour effectuer des nominations »... Les paroles s’envolent, Dalida le chantait déjà.

On est donc parti pour trois minutes lénifiantes au cours desquelles l’immense PDG que Sarkozy nous a donné promet toute la liberté qu’ils voudront aux journalistes (pas aux auditeurs, tout de même), vu que lui EST journaliste. On imagine très bien un médecin devenu ministre de la Santé et promettant monts et merveilles aux médecins, un général promu ministre des Armées et promettant la Lune aux militaires, et ainsi de suite.

Ce qui paraît certain, car il l’a dit (aussi), c’est qu’il ne renverra pas Stéphane Guillon. Sarkozy va encore faire une grosse colère : on ne peut compter sur personne.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :