Chouchou, je te vois !

Publié le par Yves-André Samère

C’est, bien entendu, tout à fait par hasard si des caméras se trouvaient dans la pièce où Carla Bruni recevait, à l’Élysée, des lectrices du magazine « Femme Actuelle ». Et c’est aussi tout à fait par hasard que Sarkozy s’est pointé au cours de la réunion, entre un rendez-vous avec un homme d’État étranger et une douche prise après son jogging. Seuls les malveillants pourraient imaginer le contraire : chacun sait combien le couple Sarkozy a horreur de l’exhibition, de l’ostentation, du spectacle permanent offert aux gogos et aux midinettes. Voilà pourquoi nul ne saura que dans l’intimité Carla appelle son mari « Chouchou », le couple aurait trop peur du ridicule.

Quant à ce baiser sur la bouche qui a terminé l’entrevue, rien de plus normal, De Gaulle et tante Yvonne n’arrêtaient pas de se bécoter en public, tout le monde s’en souvient.

Au fait, et ça n’a rien à voir, vous avez apprécié l’histoire de ce professeur de philosophie, à Marseille, que le parquet veut faire condamner à cent euros d’amende pour avoir crié « Sarkozy je te vois ! » lors d’un contrôle policier en pleine gare Saint-Charles ? Sarkozy n’était nullement présent, mais il paraît que cette interjection a troublé à ce point les policiers que cela a « perturbé » leur travail. Et nul ne peut nier que la gare Saint-Charles, que je connais très bien, est un havre de calme et de sérénité, où nul n’oserait élever la voix. Ce délinquant va mériter la sanction qui va lui tomber dessus en juillet, quand le verdict sera rendu.

Ah, s’il s’était contenté de murmurer « Chouchou je te vois ! »...

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