Frédo n’aime pas Freddy

Publié le par Yves-André Samère

Frédo... pardon : Frédéric Mitterrand ne nous décevra jamais. Placé par Nominator à la tête du ministère de la Culture, il était menacé de se voir surveillé par un secrétaire d’État à la Communication – postiche – en la personne du si sympathique Frédéric Lefebvre. Évidemment, personne autre que Sarkozy ne voit le lien entre Frédéric Lefebvre et la Culture, mais c’est parce qu’il est plus clairvoyant que nous qu’il est président.

Certes, de mauvaises langues insinuaient qu’il fallait surtout procurer au candidat un point de chute, puisqu’il vient de perdre son siège de député (André Santini, ministre débarqué, retrouve son siège, donc son suppléant est éjecté automatiquement). Des postes ministériels en guise de lots de consolation pour un élu déchu, voilà qui revalorise encore davantage la fonction ministérielle, déjà tellement considérée. Mais le neveu de Tonton a sans doute estimé que deux Frédéric(s) dans le même ministère, ça faisait un de trop. Aussi a-t-il fait, mais prudemment sur RTL et pas dans le bureau du président, cette aimable déclaration : « Je pense que je n’ai pas besoin d’un secrétaire d’tat à la Communication. Cela dit, si le président souhaite que j’ai quelqu’un pour m’épauler dans le travail considérable que cela représente, je sais qu’il choisira quelqu’un avec qui je m’entendrai », ce qui, à moins que les mots aient changé de sens, signifie qu’il ne s’entendrait pas avec le postulant. Freddy éjecté par Frédo, dont on a pu apprécier naguère le franc-parler un tantinet acide, c’est un vrai drame contemporain.

Mais qu’en termes galants ces choses-là sont dites !

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