Inutilité de Facebook et consorts
Comment donner un peu de lustre à un objet complètement inutile ? Très simple, collez-lui une étiquette flatteuse. Ainsi de ces sites sur Internet comme Facebook ou Copains d’avant. Histoire de camoufler leur inutilité, on les a baptisés « sites sociaux ». Or cette inutilité est flagrante.
Mais, vous dira-t-on, ces sites permet de retrouver des personnes que vous aviez connues autrefois, et qui ont disparu. Mille regrets, mais de toutes les personnes que j’ai connues et auxquelles je tenais, aucune n’a disparu ! Si je tenais à elles, j’ai pris soin de garder le contact ; et si elles ont disparu de mon univers, c’est pour la bonne raison que je ne tenais pas à les y conserver. Mes vrais amis d’enfance, je sais très exactement où ils vivent tous. Les autres, peu m’importe.
Vus sous cet angle, Facebook et consorts sont même nuisibles ! Par faiblesse, et parce qu’un ami m’y avait invité, j’ai mis mon nom dans l’annuaire de Facebook et de Copains d’avant. En un rien de temps, via le premier, j’ai été repéré par deux personnes avec lesquelles j’avais très volontairement pris mes distances, et qui m’ont contacté (en vain, d’ailleurs, je n’ai pas répondu) ; et via le deuxième, j’ai reçu de la publicité d’un marchand de voitures d’occasion domicilié à Nantes !