Lampes à basse consommation (suite, pas fin)
Disons, sans doute pas fin...
Il y a quelques jours, le 17 août, j’ai donné ici la référence d’une vidéo qui dénonçait les dangers des lampes à basse consommation. Comme de bien entendu, le lobby des fabricants de ces lampes n’a pas tardé à riposter, car ladite vidéo a été visionnée un très grand nombre de fois (non, je n’y suis pour rien). Et comme de bien entendu (bis), ces industriels ont fait publier un article complaisant sur le site Rue89, qui s’en prend à la journaliste Annie Lobé, l’auteur de la vidéo, hélas injoignable, parlant d’une « longue pseudo-démonstration », ce qui est bien aimable, et d’une « rumeur », ce qui n’est pas prouvé. L’un des arguments de la riposte est l’impossibilité de joindre l’organisme qui attaquait ces gadgets, à supposer qu’il existe et que ce ne soit pas une initiative personnelle de la journaliste, impossibilité que j’avais d’ailleurs notée par la phrase suivante : « Malheureusement, il manque la référence de l’organisme qui a fait réaliser ces tests ».
Je ne suis pas en mesure de déterminer où se trouve la vérité dans ces échanges qui sans doute ne font que commencer. Je relève seulement que le gouvernement a pris la décision hâtive de faire interdire la vente des anciennes ampoules, celles à incandescence, de plus de 75 watts, à partir de la semaine prochaine. Ce qui, évidemment, favorise le lobby des fabricants des nouvelles lampes – lesquelles sont six à dix fois plus chères.
Je reprends donc ma conclusion précédente : reste à se demander qui a intérêt à nous faire changer nos équipements. On doute que ce soit complètement désintéressé.