« Le petit Nicolas », titre provocateur
C’est de la provocation ! Figurez-vous qu’aujourd’hui sort un film intitulé Le petit Nicolas. Manifestement, les producteurs jouent avec le feu. On ne pousse pas la provocation à ce point sans récolter quelques ennuis.
Voyez plutôt ce pauvre Villepin. Tout le monde croit que, s’il se retrouve aujourd’hui sur les bancs du tribunal correctionnel, c’est parce qu’il a fait truquer on ne sait quel listing d’on ne sait quelle banque. La vérité est ailleurs, comme on disait à la télévision il y a quelques années. En fait, tout est parti de cette baignade, du temps de Chirac, à La Baule, où le beau Dominique, torse nu, s’exhibait sur la plage, sortant des flots, magnifique, alors que son rival futur dans l’élection présidentielle, emmitouflé jusqu’au cou dans un épais manteau, grelotait pitoyablement. Leur rencontre, ensuite, présageait des conséquences meurtrières : ces conséquences, on les voit aujourd’hui.
Il ne l’a jamais oubliée, encore moins digérée, cette baignade, le petit Nicolas. Et sa taille continue de l’obséder. Vous avez vu, au G20, après son discours, sur quoi il était juché ? Un employé est venu discrètement récupérer la petite estrade verte sur laquelle il était grimpé pendant tout son temps de parole, et dont ses collègues chefs d’États et de gouvernement avaient eu l’outrecuidance de se passer, affront cinglant dont on s’étonnerait qu’il n’ait pas de suites...