Allemand d’adoption, Spielberg ?

Publié le par Yves-André Samère

Le monde en général et les journalistes de radio en particulier se divisent en deux camps. Il y a d’abord les ultra-conformistes, qui se fient aux apparences et à leur culture, même si elle a des trous, et qui, lorsqu’ils parlent du réalisateur de War horse (film pas encore sorti en France, c’est pour le 22 février, mais je l’ai déjà vu), parlent d’un film de Chpilbergue ; et ceux qui cherchent un peu plus loin, découvrent que ce metteur en scène n’a rien à voir avec l’Allemagne puisqu’il est né à Cincinnati, et que son nom, par conséquent, se prononce à peu près « Sssssspil-beugue ».

Dans le premier camp, Jérôme Garcin et la quasi-totalité des critiques de son émission Le masque et la plume, et... Marie Colmant, madame « Je balance des “Voilà” deux fois par phrase ». Dans l’autre camp, c’est variable selon le temps qu’il fait.

Je suis toujours stupéfait, à l’écoute de ce genre d’imbécillité. Tous ces gens parlent l’anglais (ou croient le parler), tous ont la télévision et les chaînes anglophones, tous ont des lecteurs de DVD permettant de visionner le bonus des films dont ils parlent, dont ceux de Spielberg, et aucun n’a l’idée d’ÉCOUTER comment se prononce le nom d’un personnage aussi célèbre, et qui l’est depuis 1974 (premier film de cinéma, Sugarland express, un triomphe, et je ne parle pas du suivant, Les dents de la mer).

Conclusion : la conscience professionnelle, c’est pour les autres, les naïfs.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

Y
Bien sûr. Pourquoi irais-je inventer ça ? Et puis, on le vérifie facilement dans les dictionnaires.
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J
Et cette histoire de dire "stupéfié", vrai ou non ?
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