Belle citation, mais de qui ?

Publié le par Yves-André Samère

« Ce qu’il peut être cultivé, ce Denisot ! », me suis-je écrié avant-hier soir, quand le partant qu’on n’a pas cherché à retenir, durant son Grand Journal, a défini ainsi un ami : quelqu’un qu’on connaît bien et qu’on aime quand même. Diable, me suis-je dit, il a entendu parler d’Hervé Lauwick, cet écrivain humoriste (1891-1975), ami de Sacha Guitry et de Tristan Bernard. Certes, la citation dudit, assez dans la manière de Guitry d’ailleurs, était un peu déformée, puisque c’était plutôt « Un ami, c’est quelqu’un qui vous connaît bien et qui vous aime quand même ».

Donc, Denisot est un puits de culture, ce qui constitue un exploit, s’agissant d’un journaliste. Déjà, on l’admirait pour son courage ! C’est vrai, avoir le réflexe de plonger sous la table quand, sur le plateau d’une émission qu’on dirige, un fou déboule en tirant en l’air deux coups de feu avec un pistolet d’alarme, il faut oser le faire, sachant qu’on est filmé et que la séquence restera ad vitam aeternam ; aucune bête au monde ne l’aurait fait...

Oui mais, hier, lors d’une soirée-hommage au futur ex-patron du Grand Journal où tout le monde est venu lui passer la brosse à reluire – c’est curieux, Ollivier Pouriol n’était pas invité, on ne l’a entraperçu qu’un quart de seconde dans un flash rétrospectif sur les vannes de Jean-Michel Aphatie –, quelqu’un a eu la mauvaise idée de lui demander QUI était l’auteur de cette maxime. Et là, Denisot a été incapable de répondre !

Comme quoi, Denisot aurait dû méditer cette fausse pub radiophonique de Francis Blanche : « Monsieur, ne soyez plus ridicule en société : taisez-vous ! »

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