Berling haut (dans l’inculture)

Publié le par Yves-André Samère

Je ne me laisse pas impressionner par les célébrités, et je ressens un assez solide dédain envers les acteurs, dont la plupart, même des plus cotés, font voir que le roi est nu, et que, chez ces gens qui vivent de la langue française, l’ignorance dépasse celle du plus ignare des candidats de la télé-réalité.

Ainsi, bien la peine de railler la sottise d’une Nabilla, quand on s’appelle Isabelle Huppert et que, dans plusieurs films, on se laisse aller à sortir des perles d’inculture comme « Tu t’rappelles DE ça » (deux fois dans un même film, Les sœurs fâchées), ou que, à l’instar de Charles Berling commentant un documentaire sur la Tour Eiffel, on prononce une horreur comme « les quatre-z-arêtes » de la Tour.

Justement, je viens de voir à la télévision un autre documentaire, suisse, sur les abeilles. Cela s’intitule Des abeilles et des hommes, c’est tout à fait remarquable, mais comme le film est en allemand, on a demandé à Berling de doubler en français le commentaire. Et le cher grand homme nous a sorti un dilemne dont on se demande dans quelle cervelle il a germé. Ce qui me place devant un autre dileMMe : soit l’auteur du texte a écrit correctement le mot français et Berling l’a déformé à sa manière, soit il a commis cette faute lamentable, et Berling n’y a vu que du feu.

Dans les deux cas, c’est une faute professionnelle. Quand on fait métier de parler pour les autres, on pèse le moindre mot, et on vérifie avant de dire une ânerie.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :