Capri, pour moi, c’est fini
Dans son émission sur France Inter (un peu ratée, et que régulièrement il abandonne vingt minutes avant la fin pour laisser le micro à un quelconque chrisesquerre), Nagui sollicite les auditeurs pour combler quelque peu un sommaire un tantinet... sommaire. Et, aujourd’hui, il leur demandait de lui faire part de leurs déceptions lors de leurs voyages touristiques. J’ai immédiatement pensé à Capri, en ce qui me concerne, et, voyez comme les choses sont bien faites, quelques minutes après, un auditeur a téléphoné pour dire combien il avait été déçu par la célèbre « grotte bleue » de Capri.
On ne saurait mieux dire. J’ai vu des tas de lieux enchanteurs, notamment en Italie – le plus beau pays du monde –, mais Capri et surtout sa grotte bleue ne m’ont inspiré aucun intérêt. Imaginez qu’on vous entasse avec les autres touristes sur une petite embarcation, et que celle-ci pénètre dans une grotte marine fort basse de plafond, où on vous invite à béer d’admiration sur le fait qu’à cet endroit, l’eau de la mer est d’un bleu transparent. Ridicule... On peut voir le même bleu transparent absolument partout, en mer, quand l’eau est limpide. Rien de plus ici, la seule différence est dans la publicité qu’on en fait.
En général, évitez Capri, et allez plutôt à Rome, à Florence ou à Venise. Là, au moins, vous irez de merveille en merveille.