Carlita chante toujours !
Mes scoops sont renommés pour leur fiabilité de duralumin, c’est pourquoi je ne résiste pas au plaisir de vous donner celui-ci. À vrai dire, j’ai un peu hésité à divulguer une information d’une telle importance – non point que je répugne à trahir les secrets d’autrui (après tout, je n’ai pas hésité à dévoiler la fin de La passion du Christ, le film de Mel Gibson), mais surtout parce que je tiens le tuyau de Jacques Séguéla. Certes, ses révélations sont connues pour leur sérieux, néanmoins l’actualité a ses aléas.
Bref, je puis aujourd’hui vous révéler que Carlita mettra bientôt en chantier son nouveau disque. Les textes des chansons sont écrits, la musique composée, il ne reste plus au rossignol turinois qu’à les enregistrer – le plus dur sera peut-être de les vendre, le public est parfois si mesquin. En écartant son mari, vous comptiez la faire taire ? Bande de malveillants, seul un baiser de son amoureux pourrait clore ces lèvres !
Je dois néanmoins préciser que l’amour n’a pas rendu aveugle la Susan Boyle de la rue Pierre-Guérin, être aphone étant un malheur suffisant. En effet, dans une de ses chansons, elle se paie carrément la tête de son Chouchou – dont le nom m’échappe présentement, mais il commence par un S. Le titre de ce chef-d’œuvre ? Mon Raymond. Ciel ! Que vient faire ici ce Raymond ? C’est très simple, il fait allusion à Raymond Poulidor, dont les malveillants prétendent qu’il a toujours été deuxième à l’arrivée des courses cyclistes qu’il disputait.
À ce trait, on devine l’origine de l’inspiration : la Divine se sera penchée sur les tweets intitulés #radiolondres qui, bien avant l’heure légale, dévoilaient la raclée que l’ancien présiblique de la Répudent (rappelez-moi son nom) venait de se prendre au premier tour de l’élection présidentielle.
Tout fout le camp, et le respect s’perd dans les usines de mon grand-père.