Cinq comiques, c’est trop ?
Je l’ignorais, hier, en écrivant ce premier article sur les Marx Brothers, et en disant qu’il est presque impossible de faire fonctionner un groupe de plus de trois comiques. Or j’ai appris aujourd’hui, en écoutant Alex Taylor, journaliste britannique qui travaille en France depuis 1981, que les Monty Python, qui semblent constituer une exception puisque précisément ils étaient cinq (tous britanniques, plus un États-Unien d’origine, Terry Gilliam, qui se chargeait surtout de la partie graphique des transitions entre leurs sketches).
Or donc j’ai appris que, tout comme Woody Allen, ces comiques si populaires chez nous ne le sont pas du tout en Angleterre, où on les ignore – tout autant que Rowan Atkinson, le fameux Mr Bean. Leur série télévisée Monty Python’s flying circus n’est passée qu'à la télévision, une seule fois, et après dix heures du soir ! Incroyable.
Par conséquent, et d’une certaine manière, cela confirme un peu ce que je disais. D’autant plus que les Monty Python ont fait peu de films en groupe, même s’ils en ont tourné séparément. Le plus actif est John Cleese. Et tous étaient auteurs de leurs spectacles. Ils doivent, d’ailleurs, remonter brièvement sur scène en juin. Il manquera hélas Graham Chapman, qui est mort en 1989.