Cinq comiques, c’est trop ?

Publié le par Yves-André Samère

Je l’ignorais, hier, en écrivant ce premier article sur les Marx Brothers, et en disant qu’il est presque impossible de faire fonctionner un groupe de plus de trois comiques. Or j’ai appris aujourd’hui, en écoutant Alex Taylor, journaliste britannique qui travaille en France depuis 1981, que les Monty Python, qui semblent constituer une exception puisque précisément ils étaient cinq (tous britanniques, plus un États-Unien d’origine, Terry Gilliam, qui se chargeait surtout de la partie graphique des transitions entre leurs sketches).

Or donc j’ai appris que, tout comme Woody Allen, ces comiques si populaires chez nous ne le sont pas du tout en Angleterre, où on les ignore – tout autant que Rowan Atkinson, le fameux Mr Bean. Leur série télévisée Monty Python’s flying circus n’est passée qu'à la télévision, une seule fois, et après dix heures du soir ! Incroyable.

Par conséquent, et d’une certaine manière, cela confirme un peu ce que je disais. D’autant plus que les Monty Python ont fait peu de films en groupe, même s’ils en ont tourné séparément. Le plus actif est John Cleese. Et tous étaient auteurs de leurs spectacles. Ils doivent, d’ailleurs, remonter brièvement sur scène en juin. Il manquera hélas Graham Chapman, qui est mort en 1989.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

Y
Alex Taylor est sympathique, et toujours intéressant. Mais il passe à la radio à une heure impossible  !<br /> <br /> Pour les Monty Python, je ne m’en lasse pas. Il n’y a aucun équivalent, ni chez nous ni en Angleterre.
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D
Beaucoup aimé la prestation d'Alex Taylor : distance, drôlerie, culture (bien qu'il ait avoué ne jamais lire de livres !). En fait, ce que les anglais exportent en matière de comique, c'est le<br /> visuel, le comique de situation. Le "vrai" comique anglais joue sur le langage, les accents, intraduisible à l'exportation. Retenu la leçon, car comme vous je croyais que les Monty Python étaient<br /> populaires Outre-Manche.
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