Circule, virgule, ou j’t’apostrophe !

Publié le par Yves-André Samère

Je viens de voir à la FNAC un livre intitulé L’année que j’ai vécue selon la Bible. Je n’ai pas retenu le nom de l’auteur. Pour tout dire, je n’y ai seulement pas prêté attention, et n’ai aucune intention de lire ce livre, car j’ai vraiment autre chose à faire. Depuis longtemps, je sais que la Bible n’est pas un livre d’histoire. À la rigueur, un livre d’histoireS. En tout cas, un livre de propagande bourré d’inepties (le serpent qui parle à Ève, ha ha !).

Néanmoins, j’ai parcouru en diagonale la quatrième page de couverture, où l’auteur, un Juif de New York, raconte qu’il a longtemps été indifférent à la Bible, mais qu’un jour, il a voulu « essayer » de vivre selon les préceptes enseignés par ce bouquin, comme de se tailler en carré les coins de la barbe, jouer de la harpe à dix cordes ou lapider les infidèles – ce qui, à New York, doit être d’une facilité dérisoire.

Tout le monde a compris, c’est un livre d’humour mâtiné de philosophie, voire de sociologie, et qui montre que le judaïsme est aussi imbécile et nuisible que le christianisme ou l’islam (pour les attentats à la bombe, voyez ma concierge, elle est dans l’escalier).

Mais, fidèle à mon vice qui est de tout voir sous l’angle de la futilité la plus navrante, je ne me suis intéressé qu’à la ponctuation du titre. En effet, l’ayant parcouru en diagonale, je me suis demandé, pendant un instant, ce qu’il signifiait vraiment. Deux possibilités : l’année que j’ai vécue, à ce que rapporte la Bible ; ou l’année que j’ai vécue en respectant les préceptes de la Bible. Ce qui permet de trancher entre les deux, c’est... l’absence de virgule dans le titre ! Je ne vais pas vous expliquer, c’est assez clair.

Les ânes bâtés qui prétendent que la ponctuation n’a aucune importance devraient y réfléchir.

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