Claquer la porte

Publié le par Yves-André Samère

Marrant, les clichés journalistiques, on remplirait un volume plus gros que la Bible, à vouloir les recenser. Celui du jour, c’est claquer la porte.

Eh oui, ce matin, on nous apprend que Noël Mamère quitte son parti politique, vous savez, celui avec ce nom burlesque, Europe Écologie Les Verts (c’est trop court, on devrait l’allonger un peu). Notez qu’on le comprend, Mamère, c’est un parti de clowns, qui sont vite allés à la soupe dès que ce pauvre Hollande, qui n’a qu’une faible majorité à l’Assemblée, les a appelés pour tenter de colmater les failles. Or ces purs et durs sont vite devenus aussi avides que les néo-gaullistes les plus affairistes – et Dieu si les gaullistes connaissent le chemin de la soupe ! On croirait qu’ils l’ont construit de leur propres mains.

Bref, Mamère est parti, et Cohn-Bendit, qui n’est pas le parlementaire le plus bête et le moins sincère, a déclaré qu’il l’approuvait. Eh bien, comment les journaleux ont-ils annoncé la nouvelle ? En disant que Mamère quittait son parti ? Non, bien entendu, ce serait trop basique. Avec une unanimité touchante, tous ont écrit ou dit qu’il claquait la porte du parti. Ces zozos ne peuvent pas imaginer que l’on parle simplement, sans utiliser les recettes apprises à l'école de journalisme à Lille.

Et si on leur claquait le beignet ?

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