Critiques de cinéma escrocs

Yann Barthès et son équipe du Petit Journal m’ont fait plaisir, ce soir, en s’attaquant au dernier film de Dany-Boon. Ils ont brillamment démontré que la totalité des journalistes ne se sont pas foulés pour interviewer l’équipe du film et pour écrire leurs « critiques » : il suffisait de recopier le dossier de presse du film, rédigé par les attachées de presse. C’est flagrant, vous déplacez un mot ici ou là, vous en remplacez deux ou trois par un synonyme, et c’est dans la poche.

J’approuve d’autant plus cette critique du Petit Journal, que c’est précisément ce que j’écris depuis des années, à savoir, que les critiques de cinéma ne voient pas les films, ou qu’ils dorment pendant la projection, et qu’ils recopient le dossier qu’on leur distribue. Figurez-vous que j’ai tout une collection de ces fameux dossiers, donc je suis en mesure de faire la comparaison. Récemment, histoire de varier les plaisirs, j’ai prouvé qu’un journaliste du « Canard enchaîné » avait honteusement pompé... Wikipédia, et confondu le Maroc et la Tunisie, parce qu’en recherchant sur Google l’expression « émeutes du pain », il était tombé sur une page de ce moteur de recherches, qui ne citait que la Tunisie. Il fallait lire la page suivante pour trouver la bonne référence, celle qui visait les émeutes de Casablanca, au Maroc, mais le journaliste du « Canard » n’était pas allé si loin !...