Crucifié ?

Publié le par Yves-André Samère

La fille chargée du bulletin d’informations de 18 heures 45 sur Canal Plus rend compte des malheurs de cet homme qui a été enlevé puis torturé. Ses ravisseurs lui auraient planté des clous dans les mains.

Il n’en faut pas plus à la journaliste-sic pour dire qu’il a été « crucifié ». Or, si vous posez votre main sur une table et que je vous plante un clou dans la paume, vous n’êtes pas le moins du monde crucifié.

Rappelons à ceux qui ont raté les cours précédents que la crucifixion ne consiste pas à planter des clous dans les mains de quelqu’un, mais à le fixer ainsi sur une CROIX, de telle manière que, SUSPENDU par les clous, il ne puisse plus respirer normalement, et donc, qu’il en meure par ASPHYXIE. Rien à voir avec l’action des clous, on peut parfaitement crucifier quelqu’un en le liant sur une croix avec des cordes, le résultat sera le même : asphyxie lente.

Ce qui est crucifié, en l’occurrence, et par les journaleux, c’est le vocabulaire.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

Y
Je serai là, c’est certain.
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C
Vous avez raison, j'aurais du faire davantage attention a la date; je posterai mon commentaire dans vingt ans!
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Y
Je propose de crucifier quelques journalistes. Expérimenter (sur) soi-même, il n’y a rien de mieux.<br /> <br /> (Au fait, ça ne fait pas encore « plus de deux mille ans », attendu que Jésus, selon les évangiles, a été condamné, soit en 30, soit en 32 : ce sont les seules années de l’époque où<br /> le 15 du mois de Nisân tombait un vendredi. Irréfutable !)
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C
Le crucifie le plus celebre date de plus de deux mille ans, d'ou l'amalgame. On ne crucifie plus assez pour l'edification de nos journalistes!
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