De la danse (suite)

Publié le par Yves-André Samère

Lorsqu’on rédige, comme j’ai l’outrecuidance de le faire, un bloc-notes où se glissent parfois quelques traces d’humour, on doit s’attendre à être compris de travers, parfois. Tout le monde ne peut pas être aussi subtil et intelligent que Jean-Luc Hees ou Philippe Val ! Et je connais quelques visiteurs qui me limogeraient volontiers, s’ils pouvaient (pardon pour le verbe limoger, car on doit dire « ne pas reconduire le contrat », désormais). Bref, en rédigeant ma notule du mercredi 30 juin sur les danseurs et les danseuses, je me doutais bien qu’il se trouverait, en visite sur ma page, quelque disciple d’Isabelle Alonzo, toute prête à m’arracher les yeux.

Bien vu, j’ai eu la chance d’avoir une visiteuse de Lagny, abonnée à Orange, qui a signé « une fille », précision indispensable. Et qui s’est révélée charmante, puisqu’elle qualifie ma prose (« un peu lamentable ») de connerie, et fait référence à mes « kilos de muscles (ou plutôt de graisse) » – j’ai corrigé l’orthographe de la Divine. Ciel ! Comment a-t-elle deviné ? Elle m’invite en outre à « faire un stage avec Pietragalla ou Sylvie Guillem » – je corrige toujours l’orthographe –, quoique je doute que ces divas m’admettent dans leurs cours.

Bien. Se faire insulter par des gens qui font sur vous, sans vous connaître, toutes sortes de suppositions flatteuses, c’est la rançon de ceux qui communiquent avec leurs semblables. Je voudrais juste souligner que tous mes lecteurs ne sont pas aussi obtus et savent déceler quand je plaisante et quand je suis sérieux. Si certains n’y parviennent pas, c’est sans doute ma faute, je ne me résigne pas à parsemer de smileys et autres enjolivures les quelques lignes déposées ici. Alors, forcément, quelques-uns sont déroutés. Mais ceux-là peuvent aller ailleurs. Je suis certain qu’ils ne s’en privent pas, et je n’ai aucun moyen de les retenir de force.

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