Denisot adore Barthès !

Cette semaine, Yann Barthès a reçu Michel Denisot dans son Petit Journal, car ce dernier a un livre à vendre (tout le monde a un livre à vendre, en ce moment). Et pour ça, on irait chez Belzébuth s’il avait une émission à lui. Les deux compères se sont fait de grands sourires et ont feint de s’adorer – cher Michel, cher Yann –, mais la réalité est un peu différente.

Au début, en 2004, Barthès n’avait que quelques petites minutes dans le Grand Journal que pilotait Denisot. Mais il y était si bon dans le genre Je-me-paie-la-binette-de-tout-le-monde, que peu à peu, la direction a étendu son horaire, jusqu’à détacher sa rubrique du Grand Journal, lui donner une tranche de vingt-cinq minutes, lui attribuer un studio à part, fort bien équipé (il a même une louma !), des bureaux indépendants rue Cauchy (la rue où vit toujours Valérie Trierweiler après avoir mis à la porte son diabolique conjoint), et une équipe de... trente personnes ! Eh oui, c’est ainsi.

Inévitablement, la part du ronronnant Denisot a été réduite peu à peu, et son sort a été réglé après cet incident au festival de Cannes en mai 2013, que j’ai raconté ICI. Dès la rentrée de septembre, Denisot n’était plus là, remplacé qu’il était par le revenant Antoine de Caunes, et il était parti pantoufler à la direction d’un magazine sur papier, « Vanity fair ».

Après cela, imaginer que Denisot adore Yann Barthès relève de la science-fiction. Et ce doit être réciproque, puisque Barthès a eu la malice d’illustrer leur conversation avec la diffusion de la séquence où Denisot, pris de panique, plongeait sous la table du Grand Journal, à Cannes. Illustration qui a dû faire la plus grande joie de son interlocuteur, lequel ne reviendra pas de sitôt présenter un autre livre !

Quel beau métier où tout le monde s’aime ! La télé, c’est vraiment la grande famille, pour employer le titre d’une autre émission de Canal Plus, autrefois présentée à midi et demi par Jean-Luc Delarue.