Donner des dons
Lorsqu’on commence la lecture du Coran, on ne tarde pas à trouver une sottise. En l’occurrence, un magnifique pléonasme, dès la Sourate II (les sourates sont les chapitres du Coran, il en existe cent quatorze, de longueur inégale). En effet, dès la deuxième, dont le titre est La vache (!), on lit, aux versets 2 et 3 : « Ce livre, certes, est le livre des fidèles, qui croient à l’insondable, font la prière et donnent de nos dons ».
On voit que le style est toujours inné, chez les prophètes.
(NB : j’ignore ce qu’il faut attribuer au rédacteur initial, le secrétaire de Mohammed – lequel « prophète », étant illettré, acceptait volontiers les suggestions de son scribe lorsque lui-même était à court d’inspiration –, et au traducteur en français, un certain Jean Grosjean)