DSK et les chaises musicales

Publié le par Yves-André Samère

Voulez-vous mon avis – objectif comme tout ce qui est écrit ici ? Cette affaire DSK n’a été qu’une publicité déguisée pour un film iranien, Une séparation, qui est sorti en France le 8 juin !

Que raconte en effet ce film ? Que dans une grande ville, une femme pauvre, employée par un homme de la classe aisée, accuse cet individu d’un acte extrêmement violent qui lui a causé un préjudice très grave. Elle porte plainte, l’homme est arrêté, interrogé, inculpé, incarcéré, puis ne sort de prison que parce que sa femme a versé une importante caution. Et, finalement, il est tiré d’affaire, parce qu’il se révèle que son accusatrice n’avait fait tout cela que pour de l’argent !

On ne vous félicite pas, monsieur Dominique Strauss-Kahn, ni vous, madame Anne Sinclair, de vous être prêtés à un tel spot publicitaire ! Ça vous a rapporté gros, on espère.

À moins que…

Réflexion faite, j’ai comme un doute. Dans les affaires criminelles, on cherche en général à qui profite la machination. Or bien des gens ont bénéficié de toute cette agitation. Christine Lagarde, par exemple, qui a sauté sur le fauteuil de directeur général du FMI laissé libre par DSK ; François Baroin, qui a sauté sur le fauteuil laissé libre par Christine Lagarde ; voire David Douillet, qui a sauté sur ce qu’il a pu, c’est-à-dire l’os que son maître lui a jeté. Sans parler de Martine Aubry, qui a joué aux quatre coins et réussi à se caser dans le jeu auquel, jusque là, elle feignait de ne pas vouloir participer.

Finalement, tout cela dégage une forte odeur de conspiration.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :