En dix-huit mots

Publié le par Yves-André Samère

Dix-huit, ce doit être une sorte de nombre magique (je rappelle que ce n’est pas un chiffre). En effet, quand Hollande veut briser sa liaison avec sa maîtresse jusque là officielle, il envoie à une agence journalistique un message ainsi rédigé : « Je fais savoir que j’ai mis fin à la vie commune que je partageais avec Valérie Trierweiler ».

Or, pour rompre avec le même Hollande en 2007, Ségolène Royal avait procédé exactement de la même façon : « J’ai demandé à François Hollande de quitter le domicile, de vivre son histoire sentimentale de son côté ».

Dans les deux cas, un message de dix-huit mots, et pas très bien écrit en ce qui concerne le premier (« la vie COMMUNE que je PARTAGEAIS... »). Je propose par conséquent qu’on fasse une loi, ce que Sarkozy devrait adorer, stipulant que désormais, tout message de rupture suive ce modèle.

(NB : j’ai entendu dire à la radio que le message présidentiel comptait dix-sept mots. Ben non, recomptez : quand on écrit « J’ai », il y a bien DEUX mots, un sujet et un verbe)

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