Épidémie de druckérite
Depuis lundi, on rejuge (en appel, puisqu’il avait été acquitté l’année dernière) ce professeur de droit, Jacques Viguier, accusé du meutre de sa femme alors qu’aucun corps n’a été retrouvé. Particularité française, qui a notamment permis à la Justice de notre pays de se couvrir de gloire avec l’affaire Seznec.
Cette fois, l’accusation s’appuie sur des éléments aussi solides que des écoutes téléphoniques, démontrant que l’accusé, qu’on avait dit passif devant son accusation, s’exprimait « avec volubilité » dans une conversation avec une de ses anciennes étudiantes. Preuve accablante ! Se montrer volubile au téléphone, c’est bien la preuve qu’on est un assassin.
Entendu à la radio une déclaration d’une de ses anciennes maîtresses, qui, parlant des enfants de Viguier, une fille de vingt ans et deux garçons jumeaux de dix-sept ans, mentionne leur « papa » et leur « maman ». Cette dame a donc contracté la druckérite, redoutable maladie due à un virus de plus en plus répandu, et contre lequel Roselyne Bachelot n’a encore pris aucune mesure, acheté aucun vaccin. Hélas, le témoin ne nous dit rien sur leurs pépés, sur leurs mémés, sur leurs tatas et leurs tontons. On espère que cet oubli ne les empêchera pas de faire dodo.