Femmes, ou épouvantails ?
Franchement, ce pauvre François Hollande n’a aucun goût en matière de femmes. Les deux qui auront partagé sa vie (enfin, on espère pour lui qu’il en a connu beaucoup d’autres avant, et qu’il en rencontrera des tas juste après) sont des harpies. Toutes deux sont acariâtres, désagréables, vindicatives, anguleuses, agressives, et moins fréquentables que la Milady de Winter dans Les trois mousquetaires – sans avoir la beauté ravageuse de Lana Turner dans ce film de George Sidney. Du reste, leurs voix les trahissent, on croirait entendre le déraillement d’un train dans les gorges du Verdon. Pour tout arranger, elles se détestent entre elles, et pas dans la discrétion.
Hollande devrait faire le ménage qui s’impose. Nafissatou Diallo pourrait lui donner un coup de main. Au fond, il aurait dû demander conseil à Bertrand Delanoë. En voilà un qui n’a pas d’ennuis de cet ordre. Et puis, comme chantait Brassens, ça nous aurait permis de rire un peu.