Guy Fawkes n’est pas le seul qu’on doive honorer

Vous qui par millions me lisez, il ne vous a sans doute pas échappé que ma bienveillance naturelle ne va pas jusqu’à m’inciter à couvrir sans arrêt de compliments mes chers contemporains. Or voici une occasion de faire une entorse à ce que vous prenez pour de la misanthropie, bande de malveillants.

Samedi matin, avant-hier donc, je raconte ici que, la veille, j’ai revu en DVD un film qui parle de Guy Fawkes, et que je connais ce personnage « depuis pas mal d’années ». Je précise que j’ai appris son existence dans un roman policier, Graines de meurtre, livre que j’ai perdu mais dont je viens de commander un nouvel exemplaire sur Internet.

J’avais en effet passé cette commande quelques minutes auparavant, samedi matin par conséquent, et reçu l’accusé de réception de ma commande ce même jour, à 10 heures 20. Un samedi ! Vous vous rendez compte ? Eh bien, ce livre commandé un samedi matin, je l’ai reçu ce matin, lundi, moins de deux jours après.

Outre le fait, extraordinaire en lui-même, que la Poste n’a pas égaré l’objet, voilà donc cette occasion unique de donner un coup de chapeau en direction d’un commerçant qui, à ce degré de conscience professionnelle et de dévouement à l’égard de ses clients, mérite mieux que cette simple étiquette de « commerçant ». Il tient un site de vente de livres dont l’intitulé quaideslivres.com, probablement ironique, ne doit pas vous faire fuir. Hommage à cet homme, sans doute égaré en 2010 à la suite d’un voyage dans le temps. Cela vaudrait peut-être la peine qu’à l’avenir, lorsque vous cherchez un livre introuvable, vous alliez d’abord voir sur son site.

(Monsieur Sarkozy, si jamais vous désirez RELIRE La princesse de Clèves, vous savez désormais où vous adresser)