Haro sur Isabelle Giordano !

Publié le par Yves-André Samère

La plus lamentable des intervieweuses de France Inter, qui en fait l’élevage, me semble être Isabelle Giordano. Non seulement elle bafouille constamment, mais lorsqu’un bon sujet se présente, elle ne pose que des questions insignifiantes et ne voit pas les détails importants.

Ainsi, il y a quelques semaines, le 29 août exactement, pour le premier jour de la rentrée des radios, elle recevait dans sa nouvelle émission Les affranchis – je profite de cette occasion pour dire que c’est un titre idiot, sans aucun rapport avec une émission de divertissement – l’acteur Philippe Torreton, qui venait y faire la publicité du film sur l’affaire d’Outreau, film dont il est la vedette. Interrogé sur les circonstances de la réalisation, il rapporte que le ministère de la Justice a interdit à l’équipe de tournage de travailler dans une véritable prison, et n’a même pas permis qu’on fasse des repérages pour savoir comment concevoir les décors. Il ajoute que la magistrature n’a pas encore digéré cette affaire, et on en vient à parler du juge Burgaud, de sinistre mémoire. Là, Torreton révèle que, le film achevé, la production lui a envoyé une invitation pour le lui montrer en avant-première et en privé. Or, non seulement le juge n’a pas accepté l’invitation, mais, dit Torreton, il s’est contenté d’envoyer « une lettre recommandée ».

À ce stade, n’importe quel journaliste aurait demandé à Torreton ce qu’il y avait dans cette lettre recommandée signée Burgaud. Pas Isabelle Giordano ! Peu curieuse, elle n’a pas « relancé », comme on dit dans le milieu journalistique, et n’a pas insisté. Ce détail était si peu intéressant ?

Et voilà comment les auditeurs sont restés sur leur faim.

(Le plus curieux, c’est que la belle, quelques minutes après, critique ses confrères et « le rôle joué par les médias dans l’affaire d’Outreau », et elle évoque « la flemme » des journalistes ! Toujours la paille et la poutre...)

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