Hollande, trop faible ? Ben oui...

Publié le par Yves-André Samère

Hier, Hollande a fait sa B.A. bien pensante, il a déclaré que le pays qu’il représente et qui n’est pas seulement le sien « reconnaît avec lucidité » que la répression policière – Maurice Papon étant alors préfet de police – des manifestations algériennes du 17 octobre 1961 à Paris, ayant fait des dizaines de morts, avait été une tragédie.

Naturellement, les Algériens ont bondi sur l’occasion... de réclamer davantage, c’est-à-dire des excuses officielles. Hollande est bien bon, et on comprend qu’il prépare sa prochaine visite à Alger, au cours de laquelle il a quelque chose à demander à l’Algérie : un coup de main pour taper sur l’AQMI dans le sud du pays. Mais si les Français demandaient la reconnaissance des crimes encouragés par le gouvernement algérien de l’époque, dont ont été victimes, non pas quelques centaines d’Algériens, mais des dizaines de milliers de harkis ? Rappelons que les descendants de ces malheureux sont toujours indésirables dans leur pays d’origine, je le sais, j’en connais.

Les regrets, voire les excuses, c’est très bien, mais cela ne devrait pas fonctionner à sens unique. Sinon, on se ridiculise et on se déshonore, par lâcheté.

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