Honte ! Kirk Douglas ne m’écrit jamais

Publié le par Yves-André Samère

Si vous avez écouté aujourd’hui l’émission calamiteuse de cette pauvre Isabelle Giordano, il n’a pas pu vous échapper que ce benêt mondain, Henri-Jean Servat, nous a régalés de sa chronique mondaine habituelle, veinards que nous sommes. Or ce speech interminable vise surtout à nous montrer combien monsieur Servat est un personnage important. Jugez vous-mêmes : il vient de passer deux semaines à Hollywood à l’occasion de la cérémonie des Oscars, et toute la Californie n’aspirait qu’à sa présence. Une lettre de Kirk Douglas l’attendait, il a été invité à Malibu où Tom Cruise faisait je ne sais quel barbecue sur la plage, et il a rencontré Albert de Monaco flanqué de sa Charlene. Les ploucs qui me lisent (par millions) ne savent pas ce que c’est qu’être une vedette de cette importance.

J’ai surtout noté que Servat ignore que le mot patio se prononce comme il s’écrit, et non pas « passio » (c’est un mot espagnol), croit que Grace Kelly ne travaillait que pour la MGM (sur les onze films qu’elle a tournés entre 1951 et 1956, elle en a fait quatre pour la MGM, autant pour la Paramount, un pour la Warner, un pour la Fox et un pour United Artists, et elle appartint jusqu’à sa mort au conseil d’administration de la Fox – lire ceci), et que le terme mademoiselle auquel nous venons de renoncer ne désignait pas uniquement les comédiennes, sous l’ancien régime, mais TOUTES les femmes n’appartenant pas à la noblesse. C’est bien pour cela qu’on disait « mademoiselle Molière » pour désigner l’épouse du dramaturge, et non parce que sa profession de comédienne était méprisée.

Mais Servat relève de cette espèce d’imposteurs qu’on n’ose pas interrompre quand il profère des âneries, parce qu’il a de la tchatche et qu’il s’entoure de gens encore plus ignorants que lui.

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